.

L’ouverture de la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

Merci à OnlyLyon de m’avoir permis de visiter la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon, en avant-première et en petit comité. 

Ce fut l’occasion pour moi de découvrir ce lieu magnifique sans la foule et de faire quelques rencontres enrichissantes.

La cité de la gastronomie de Lyon se définit comme un lieu d’innovation, de transmission et d’apprentissage du bien manger, quelques similitudes avec le blog…

Merci à Dapacari pour ses magnifiques photos.  Pour ne rien vous cacher, je n’avais pas prévu d’écrire un article sur le blog mais de réaliser seulement une story sur Instagram. Mais cela aurait été tellement dommage de ne pas vous faire partager ce moment et la découverte de cette Cité de la Gastronomie… 

Et surtout, j’espère que cela vous donnera envie de la visiter et de venir séjourner dans notre belle ville de Lyon. D’ailleurs, j’ai une super chambre d’hôte haut de gamme avec terrasse et douche à l’Italienne si vous cherchez à vous loger !

La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon – historique 

En novembre 2010, le repas gastronomique des Français est inscrit au Patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco. Un appel à projet est lancé par la suite auprès de plusieurs villes pour la création de 4 Cités Internationales de la Gastronomie. Lyon est retenue en 2013 avec Tours, Dijon et Paris-Rungis.  

La Cité de la Gastronomie de Lyon (la première cité) a donc mis plusieurs années à voir le jour et son ouverture au public était le samedi 19 octobre.

Elle est installée sur 4 000 m2 dans la partie la plus ancienne du Grand Hôtel Dieu (où sont nés bon nombre de lyonnais !) 

J’adore la magnifique réhabilitation de cet hôpital, son calme, les grands volumes sobres et élégants. Et c’est chaque fois un plaisir pour moi d’aller y boire un verre, flâner dans le cloitre, et maintenant profiter de la cité. 

A l’entrée dans le dôme, une œuvre magnifique du talentueux verrier Vincent Breed (j’ai déjà eu le bonheur d’apprécier plusieurs de ses œuvres ces dernières années et si vous avez l’occasion, ne ratez pas ses expositions !). Les cuillères mesurent 180 cm et à l’intérieur sont représentés les profils des acteurs majeurs de cette cité de la Gastronomie. Regardez sur son Instagram, les instants magiques de l’installation et les cuillères qui tournent !

cite internationale de la gastronomie de lyon
Crédit photo Dapacari

Une partie de la cité est réservée à l’histoire du Grand Hôtel Dieu, l’évolution de cet hôpital à travers les siècles et un petit film représente la journée des sœurs infirmières.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

L’apothicairerie a été gardée intacte. Surtout allez voir la dernière salle très poétique avec une animation végétale au plafond. 

Grand Hotel Dieu
Crédit photo Dapacari

Le repas gastronomique des français, quézako ?

Ce patrimoine culturel immatériel n’est pas représenté par une multitude de plats emblématiques.

C’est l’action de partager un bon repas, d’être bien ensemble, d’avoir choisi la recette puis acheté de bons produis pour la réaliser, le mariage mets et vins, la décoration de la table, etc.

Le repas gastronomique commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert. 

La cité internationale de la Gastronomie de Lyon : honneur aux mères lyonnaises  !

Dans la salle du banquet (c’est moi avec le sac à dos orange !), le piano de Paul Bocuse et de belles citations.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

Paul Bocuse, instigateur de la nouvelle cuisine en 1980 disait « La grande cuisine, ce peut être une salade cueillie dans le jardin et assaisonnée à la dernière minute. » . 

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

Et aussi, un bel honneur aux « mères » lyonnaises. Ces pionnières de la gastronomie française étaient des femmes et des lyonnaises (pas chauvine pour un sou, non…).

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

La mère Brazier est la première femme à obtenir 3 étoiles au Michelin en 1933.  

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

L’espace enfants de la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon : l’espace MiamMiam.

Très ludique avec des espaces sensoriels visuels et olfactifs. Une cuisine interactive trop mignonne.

Espace MiamMiam

Des quizz bien pensés.  De bons moments à passer en famille. Et surtout, un formidable moyen de transmettre le bien-manger aux plus jeunes (mais pas que !)

Espace MiamMiam

La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon et la nutrition

L’exposition permanente invite à comprendre comment la santé et le bien-être sont liés à ce que nous mangeons. Je l’ai compris il y a quelques années seulement et c’est aussi le but de mon blog : partager le « bien-manger » et le « fait maison » !

L’enjeu majeur des prochaines années est l’éducation de tous à une bonne nutrition. Et la bonne nutrition c’est avant tout d’utiliser des produits bruts (non transformés par les industriels et « prêts à manger »), de les acheter à proximité et de les cuisiner soi-même. Sans oublier, le respect des animaux pour leur élevage et leur abattage. Après, libre à chacun d’adapter son style alimentaire selon ses choix, ses convictions, ses moyens.    

Régis Marcon (mon chef étoilé préféré président du jury pour la finale du concours les Toques Bio 2016), le parrain de la cité de la Gastronomie, a à cœur de faire passer ce message auprès de tous les visiteurs. Il nous a expliqué qu’il attachait beaucoup d’importance à former les jeunes cuisiniers à une bonne nutrition. Qu’ils sachent pourquoi associer tel légume avec tel plat, qu’ils connaissent l’index glycémique des aliments, etc. Jacques Marcon, son fils, rencontré lors de la finale des Toques Bio 2019 (dont il était président du jury), nous a raconté que chaque cuisinier du restaurant devait passer une journée au champ pour récolter ou planter les pommes de terre. Ceci afin de réaliser tout le travail fourni et de ne pas gaspiller lors de l’épluchage. Joli, non ?  

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

Pour comprendre le circuit court, un atlas de la gastronomie interactif permet de s’immerger dans la culture de la gastronomie. 

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

J’ai découvert une AOP du Lyonnais jusqu’alors inconnue : La Rigotte de Condrieu (à gouter très vite !). Toutes les autres spécialités de la région et des alentours me sont familières (comme la Praluline !).

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

La Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon et la dégustation :

Une espace cuisine et de dégustation permet de rencontrer l’équipe des cuisiniers de la cité. Les visiteurs pourront échanger avec les cuisiniers et glaner quelques conseils. La cuisine est ouverte tous les jours.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

Régis Marcon a bien précisé que ce ne serait pas pour se nourrir mais plutôt pour découvrir des saveurs.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

Pour l’occasion, le chef Alain Alexanian (président du jury du concours de cuisine au thé, que j’ai retrouvé avec plaisir) donnait un coup de main pour le dressage, avant sa conférence.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

Cette joue de bœuf cuite 8 heures et moulée ensuite pour une belle découpe nous a régalé ! 

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

La verrine de courge travaillée en cru et cuit était vraiment extra. Le pain à la courge très intéressant aussi. D’ailleurs, vous allez bientôt voir mon interprétation sur le blog !

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon

La dégustation est payante, en sus de l’entrée mais c’est bien normal quand on connait le prix des bons produits et de leur mise en œuvre.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

La salle est agréable et bien éclairée.

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari

La Cité de la Gastronomie de Lyon c’est aussi :

  • Des espaces de conférences et d’atelier
  • Des expositions temporaires. La prochaine présentera des centaines de champignons comestibles (et aussi des vénéneux)
  • Des chefs invités
  • Des pays invités (le prochain : le Japon)
  • Des producteurs invités
  • Des espaces confortables
Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari
  • Des interviews interactives
Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Crédit photo Dapacari
Je suis sûre que vous êtes pressés de vivre cette expérience unique au cœur de la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon !

Cet article n’est pas sponsorisé ! Merci encore à Dapacari pour les photos 😊

Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon
Entrée par la place de l’hôpital du Grand Hôtel-Dieu – Lyon 2e
Tous les jours de 10h à 19h (jusqu’à 22h le samedi)
Plus d’infos

C'est à vous !

Vos commentaires sont importants pour moi et rendent le blog vivant 😄

4 Commentaires

  1. Prune

    C’est à chaque fois un grand plaisir de lire tes articles, et cette visite que tu as partagée avec nous, me donne envie d’y aller à mon tour !
    Merci, et vivement la recette du pain de courge !

    1. Valérie Filhol

      Merci beaucoup Prune.
      La cité de la gastronomie semble controversée par certains. Moi je trouve la démarche sur l’apprentissage de la nutrition, extra.
      Pour le pain à la courge, pas sûre que la recette soit publiée.
      Mais je l’enverrai aux lecteurs ayant acheté l’e-book pain ou participé à un atelier, sur demande !
      Belle soirée et à très bientôt

  2. Anne-Liesse

    Merci pour cette visite, Valérie ! J’y suis allée, moi, dans le cadre de l’événement Onlylyon… avec des centaines d’autres ambassadeurs, donc je n’ai pas vu grand chose, ni eu d’explications. A refaire, donc, dans de meilleurs conditions (et avec Alexanian et Marcon, dont je suis fan, moi aussi !).

    NB : Ce pain de courge m’intrigue… Vivement que tu publies la recette !…

    1. Valérie Filhol

      Merci Anne-Liesse. En fait j’y suis allée 2 fois et la première fois, au milieu de 200 personnes, ce n’était pas pareil !
      Il va falloir viser pour rencontrer Régis Marcon car pas sûre qu’il y soit après la semaine d’ouverture. Cependant les cuisiniers de son équipe ont l’air au top.
      Et Alain Alexanian était de passage car il tenait ne conférence en fin de matinée. J’ai eu beaucoup de chance de les voir tous les 2 !
      Le pain de courge au petit épeautre réalisé hier est une réussite totale !
      Belle soirée et à bientôt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

52 Partages
Enregistrer9
Partagez43
Partagez
Tweetez
More